Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez les femmes en France, représentant également la principale cause de mortalité. Selon l’Institut national du cancer (INCA), 80 % des cas se déclarent après l’âge de 50 ans. À partir de cet âge, l'INCA recommande un dépistage régulier pour améliorer les chances de guérison. En effet, lorsque le cancer est détecté à un stade précoce, les traitements sont souvent moins lourds et moins agressifs.
Pour les femmes âgées de 50 à 74 ans sans antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, le risque est considéré comme « moyen ». Elles sont donc encouragées à participer au programme national de dépistage. Tous les deux ans, ces femmes reçoivent une invitation à réaliser un dépistage, qui inclut un examen clinique des seins et une mammographie.
Un aspect essentiel du dépistage organisé est la seconde lecture des mammographies jugées normales, effectuée par un radiologue expérimenté, afin de garantir la sécurité.
Le travail de nuit a été identifié comme un facteur de risque potentiel pour le cancer du sein. Une étude récente menée par l'INSERM en 2023 a mis en évidence un lien inquiétant entre le travail de nuit et le cancer du sein. Les recherches indiquent qu'une femme ménopausée effectuant des nuits, définies comme un emploi d'au moins 4 heures entre 1h00 et 6h00 du matin, voit son risque de développer un cancer du sein augmenter de 30 %. Ce risque est multiplié chez celles qui travaillent plus de trois nuits par semaine pendant plus de dix ans. Il est essentiel d'adapter les horaires de travail pour réduire les impacts sur la santé.
Il est également crucial d’établir un suivi médical régulier pour les femmes travaillant de nuit, avec des visites médicales ne pouvant pas dépasser 3 ans.
N'oubliez pas que votre Médecin du travail est un partenaire clé pour veiller à votre santé.
