Etre formé aux gestes qui sauvent, c'est être un maillon de la chaine de vie, lorsque l'on sait que le délai moyen d'intervention des secours est de 13 minutes en France. Cet évènement annuel vise ainsi à sensibiliser, informer et initier le public aux bons réflexes à adopter en cas de situations graves. Accidents au travail, saignements abondants, perte de connaissance, arrêt cardiaque... ce sont toutes ces situations d'urgences que l'on peut apprendre à maîtriser grâce aux sauveteurs secouristes.
A ce sujet, l'INRS rappelle que la mise en œuvre de formations aux premiers secours destinées aux salariés, quel que soit le dispositif choisi, est décidée à partir des risques propres évalués dans l’entreprise. Elle doit tenir compte également de la taille de l’établissement, des différents acteurs présents (infirmières du travail, service de santé au travail autonome…) et de sa situation géographique. Il appartient à l’employeur d’évaluer la nécessité de désigner, pour intervenir en cas d’urgence, des salariés ayant reçu la formation adéquate pour dispenser les premiers secours.
Le code du travail prescrit d'ailleurs, pour certaines activités, l'obligation de formation et de désignation de sauveteurs secouristes du travail au travers de l'article R4224-15:
Un membre du personnel reçoit la formation de secouriste nécessaire pour donner les premiers secours en cas d'urgence dans :
1° Chaque atelier où sont accomplis des travaux dangereux ;
2° Chaque chantier employant vingt travailleurs au moins pendant plus de quinze jours où sont réalisés des travaux dangereux.
Au-delà toute obligation légale de la désignation spécifique d'un SST, inviter un maximum de travailleurs à apprendre les gestes qui sauvent se veut être un acte citoyen, au bénéfice de l'entreprise et de la société. Alors, se forme ?
