Le cancer du sein représente un tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer en France et reste la première cause de décès chez la femme. Si la survie des personnes atteintes s'est améliorée au cours du temps grâce notamment aux campagnes de dépistages et de sensibilisations, la mobilisation reste primordiale lorsque l'on sait qu'une femme sur huit est susceptible de développer un tel cancer.
Publiée dans le Journal of Clinical Oncology, une nouvelle analyse de la cohorte CANTO (CANcer TOxicities), relayée par l'INSERM en décembre 2019, identifie les déterminants de la reprise de l’activité professionnelle après un cancer du sein. Le premier constat est que 21 % des femmes, soit une femme sur cinq, n'ont pas repris d'activité professionnelle alors que les traitements sont achevés depuis un an. Si les déterminants d’une reprise d’emploi après la maladie sont multiples (symptômes dépressifs, travail manuel et type de traitement), un accompagnement vers le retour progressif à l'emploi est pourtant possible.
En octobre, ne laissons pas la fatalité nous emporter, parlons-en.