Chaleur et canicule au travail : employeurs et travailleurs, tous concernés
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Pour limiter les risques d’accidents du travail liés à de fortes chaleurs, les employeurs doivent mettre en place une série de précautions afin de protéger les travailleurs les plus exposés. Voici quelques conseils.
Afin de limiter les accidents du travail liés aux conditions climatiques, quelques mesures simples doivent s’imposer aux employeurs. C’est en ce sens qu’a été publié le décret n°2008-1382 du 19 décembre 2008 relatif à la protection des travailleurs exposés à des conditions climatiques particulières.
Dans ce contexte, l'employeur doit :
- Assurer à ses salariés un approvisionnement régulier et facile d’accès en eau potable et fraîche. Dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, il doit mettre à disposition trois litres d’eau au minimum par jour et par salarié et privilégier les bouteilles individuelles ;
- Renouveler l’air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés tout en évitant les ventilateurs qui pourraient faciliter la dispersion du virus,
- Aménager les horaires de travail afin de limiter l’exposition des salariés aux températures les plus fortes de la journée, notamment lorsque les travaux sollicitent un effort physique soutenu et/ou exposant à de très fortes températures : travaux en toiture, exposition directe et prolongée au soleil… ;
- Reporter les tâches les plus pénibles, dès lors qu’elles ne présentent pas d’urgence ;
- Dans le secteur du BTP, mettre à disposition un local frais permettant l’accueil des salariés dans des conditions susceptibles de préserver leur santé et leur sécurité tout en respectant la distance d’un mètre entre chacun. À défaut d’un tel local, prévoir l’aménagement horaire des chantiers.
En cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge dans un département, l’employeur doit réévaluer tous les jours les risques d’exposition pour chacun de ses salariés en fonction de l’évolution de la température et de la nature des travaux considérés. Il doit ajuster les horaires et charges de travail, garantir l’alimentation en eau. Si les précautions prises sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs, il doit suspendre l’activité. Il peut alors bénéficier du dispositif « intempérie » dans le bâtiment ou placer ses salariés en activité partielle.
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